Shin se sentait bien. Lui et ses amis étaient arrivés sur une petite falaise aux parois glissantes, on pouvait entendre de l'eau ruisseler dans ce souterrain et ça sentait l'humidité...
Soudain, un élémentaire surgit devant la troupe, un élémentaire d'eau, comme celui de la rivière du petit passage sous la muraille de la Vieille Tour...en fait...ça en avait tout l'air. Shin passa par une étrange transe, comme une sorte de symbiose avec l'élémentaire qui le possédait. Une fois terminé, Shin reprit ses esprit et vit Bob s'effondrer, un frisson le parcourut pendant qu'il tentait de lui porter secours. Mais voilà que Grunlek et Théo tombèrent également ! La distance entre Shin et ses amis semblait infinie, quelque chose ne tournait pas rond.
Un voile noir tomba sur les yeux de l'archer. La nausée lui monta rapidement et il pouvait sentir son sang lui monter à la tête. Ses cheveux se dirigeaient vers le haut et dans un sursaut, il ouvrit un œil avec de la peine en réalisant qu'il était à l'envers, attaché par les pieds et les bras écartés.
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| © Sorina-Chan 2015, Aventures |
L'archer gesticula légèrement pour sentir ses attaches et il était solidement arrimé à des parois rocheuses :
— Celui-là est réveillé, entendit Shin venir d'au-dessus.
D'autres bruissement de chaînes pouvaient se faire entendre. Grunlek venait tout juste d'émerger de son état d'inconscience lui-aussi. Il était également attaché par les bras et lorsqu'il tourna difficilement la tête pour scruter la pénombre ambiante, il remarqua qu'une chaîne supplémentaire le retenait par le coup contre la paroi froide de sa cellule. Il entraperçu Théo qui revenait doucement à lui, sans armure et attaché à l'autre extrémité de la pièce.
Une vive douleur fut ressentie par le nain au niveau de son épaule, lorsqu'il tourna de nouveau la tête pour constater ses blessures, il compris rapidement qu'on avait tenté de désosser son bras mécanique à grands coups de tournevis, sans succès heureusement.
C'était maintenant au tour de Bob de reprendre ses esprits. Le mage était endolori et avait mal partout. Il sentait qu'il était sur quelque chose de dur...du bois ? Ses membres attachés en étoile lui firent rapidement comprendre qu'il se trouvait sur une table. Un homme était penché au dessus de lui et sifflotait en déchirant la cape du mage avec une lame.
Il n'était clairement pas au meilleur de sa forme, il peina à entrouvrir les yeux pour tenter d'apercevoir ce qui se tramait autour de lui en prenant soin de les garder mi-clôts pour ne pas se faire remarquer. Deux hommes étaient affairés autour de lui à lui déchirer et lui enlever ses vêtements à l'aide d'ustensiles bien aiguisés, posés sur un petit plateau à côté de la table, luisants à la lumière d'un foyer tout proche et de quelques torches. Bob sut immédiatement qu'il n'allait pas se faire torturer mais bien disséquer :
— Quand vous aurez finit cela...vous savez ce que vous avez à faire hm ?, chuchota une voix chevrotante. Vous regarderez s'il n'y a rien à l'intérieur...et dépêchez-vous on n'a pas toute la nuit quand même.
Les hommes s'activèrent de plus belle puis ils se stoppèrent net quelques instants après:
— Euh...Madame, dit l'un d'eux, je crois qu'il revient à lui.
— Celui-là est réveillé, entendit Shin venir d'au-dessus.
D'autres bruissement de chaînes pouvaient se faire entendre. Grunlek venait tout juste d'émerger de son état d'inconscience lui-aussi. Il était également attaché par les bras et lorsqu'il tourna difficilement la tête pour scruter la pénombre ambiante, il remarqua qu'une chaîne supplémentaire le retenait par le coup contre la paroi froide de sa cellule. Il entraperçu Théo qui revenait doucement à lui, sans armure et attaché à l'autre extrémité de la pièce.
Une vive douleur fut ressentie par le nain au niveau de son épaule, lorsqu'il tourna de nouveau la tête pour constater ses blessures, il compris rapidement qu'on avait tenté de désosser son bras mécanique à grands coups de tournevis, sans succès heureusement.
C'était maintenant au tour de Bob de reprendre ses esprits. Le mage était endolori et avait mal partout. Il sentait qu'il était sur quelque chose de dur...du bois ? Ses membres attachés en étoile lui firent rapidement comprendre qu'il se trouvait sur une table. Un homme était penché au dessus de lui et sifflotait en déchirant la cape du mage avec une lame.
Il n'était clairement pas au meilleur de sa forme, il peina à entrouvrir les yeux pour tenter d'apercevoir ce qui se tramait autour de lui en prenant soin de les garder mi-clôts pour ne pas se faire remarquer. Deux hommes étaient affairés autour de lui à lui déchirer et lui enlever ses vêtements à l'aide d'ustensiles bien aiguisés, posés sur un petit plateau à côté de la table, luisants à la lumière d'un foyer tout proche et de quelques torches. Bob sut immédiatement qu'il n'allait pas se faire torturer mais bien disséquer :
— Quand vous aurez finit cela...vous savez ce que vous avez à faire hm ?, chuchota une voix chevrotante. Vous regarderez s'il n'y a rien à l'intérieur...et dépêchez-vous on n'a pas toute la nuit quand même.
Les hommes s'activèrent de plus belle puis ils se stoppèrent net quelques instants après:
— Euh...Madame, dit l'un d'eux, je crois qu'il revient à lui.
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Un peu plus loin dans un recoin de la pièce, un échos pouvait se faire entendre par Bob, Grunlek et Théo :
— Hé ! Détachez-moi ! Qu'est-ce que vous faites ? Je ne suis pas un sujet de laboratoire !, articula Shin du fond de son puis.
— Ne vous en faites pas, on vous libérera...dès qu'on en aura fini avec vous, lui répondis un homme se tenant au dessus de lui avec une plume et des notes.
— Écoutes moi bien petit bonhomme, si tu veux on fait un pari, là, tous les deux. Dans trente secondes je me libère de mes liens et je viens te planter un truc dans la jugulaire !
— Ce que je peux vous proposer, c'est de vous lâcher dans ce puits sans fond dans vingt-cinq secondes, rétorqua l'homme après quatre secondes de réflexion.
— D'accord pari tenu.
L'homme aux notes recula de quelques pas et commença son décompte. L'archer n'attendit aucun délais pour cristaliser le l'eau autour des chaînes avant de se rendre compte que vu son état actuel, il venait de lancer un paris stupide :
— Hum...hé ! Revenez ! Je déconnais !
— ...Trois...deux...vous êtes sur ?...Un...bon ben tant pis, ignora l'homme au desus de lui.
Un claquement retentit et la chaîne retenant les pieds de Shin se lâcha le faisant se retourner brusquement et lui donnant le tourni ainsi que la nausée de plus belle.
L'homme reparut au dessus de la bouche du puits :
— Voilà ça fait trente secondes...hum...je ne suis pas encore mort. C'est prévu ?
— Heu, c'était pas trente secondes exactement mais lassez moi du temps vous allez voir !
Des bruits de pas rapides se rapprochèrent de Shin et la voix chevrotante reparut :
— Pauvre sot ! Allez-vous donc cesser vos enfantillage ? Si vous les libérez, nous ne pourrons pas récupérer les gemmes !
— Mais...il m'a menacé de mort !
— Taisez-vous ! Vous ne voulez tout de même pas être sanctionné ? Je vous rappelle que vous n'êtes pas décisionnaire ici !
Une vieille dame se pencha par dessus le puits pour apercevoir l'archer tandis que l'homme, agacé par les remarques désobligeantes se pencha également avant de lancer :
— ça viendra ! Votre tour viendra !, il se retourna vers la vielle dame qui se tenait à côté de lui. Je vous en prie.
— Tout va bien ?, lança la femme.
— Écoutes moi la vieille...dans trente secondes...C'est pas un petit puits de rien du tout qui va me déstabiliser hein ! Qu'est-ce que vous voulez de moi ?
— Votre tour viendra jeune homme, nous nous occupons actuellement de votre amis sur la table, là-bas. En attendant je vous déconseille de nous mettre des bâtons dans les roues. Cela m'embêterait de devoir vous lâcher dans le puits.
La dame ricana doucement avant de retourner vers Bob qui gisait toujours sur sa table.
Dans la cellule de Grunlek et Théo, le nain avait pris les devants et testait la solidité de ses liens alors qu'il apercevait son compagnon paladin en pleine méditation. Ce dernier passa ses mains sur ses blessures pour tenter de les soigner du mieux qu'il pouvait mais il restait néanmoins trop faible que pour retrouver sa vitalité initiale.
Grunlek, après quelques tests, décida de passer à l'action dans une discrétion absolue.Le nain déploya son bouclier doucement. Celui-ci reposait sur l'attache de ses chaînes et il ne lui restait plus qu'à la forcer suffisamment pour se libérer une main.
— Hé ! Détachez-moi ! Qu'est-ce que vous faites ? Je ne suis pas un sujet de laboratoire !, articula Shin du fond de son puis.
— Ne vous en faites pas, on vous libérera...dès qu'on en aura fini avec vous, lui répondis un homme se tenant au dessus de lui avec une plume et des notes.
— Écoutes moi bien petit bonhomme, si tu veux on fait un pari, là, tous les deux. Dans trente secondes je me libère de mes liens et je viens te planter un truc dans la jugulaire !
— Ce que je peux vous proposer, c'est de vous lâcher dans ce puits sans fond dans vingt-cinq secondes, rétorqua l'homme après quatre secondes de réflexion.
— D'accord pari tenu.
L'homme aux notes recula de quelques pas et commença son décompte. L'archer n'attendit aucun délais pour cristaliser le l'eau autour des chaînes avant de se rendre compte que vu son état actuel, il venait de lancer un paris stupide :
— Hum...hé ! Revenez ! Je déconnais !
— ...Trois...deux...vous êtes sur ?...Un...bon ben tant pis, ignora l'homme au desus de lui.
Un claquement retentit et la chaîne retenant les pieds de Shin se lâcha le faisant se retourner brusquement et lui donnant le tourni ainsi que la nausée de plus belle.
L'homme reparut au dessus de la bouche du puits :
— Voilà ça fait trente secondes...hum...je ne suis pas encore mort. C'est prévu ?
— Heu, c'était pas trente secondes exactement mais lassez moi du temps vous allez voir !
Des bruits de pas rapides se rapprochèrent de Shin et la voix chevrotante reparut :
— Pauvre sot ! Allez-vous donc cesser vos enfantillage ? Si vous les libérez, nous ne pourrons pas récupérer les gemmes !
— Mais...il m'a menacé de mort !
— Taisez-vous ! Vous ne voulez tout de même pas être sanctionné ? Je vous rappelle que vous n'êtes pas décisionnaire ici !
Une vieille dame se pencha par dessus le puits pour apercevoir l'archer tandis que l'homme, agacé par les remarques désobligeantes se pencha également avant de lancer :
— ça viendra ! Votre tour viendra !, il se retourna vers la vielle dame qui se tenait à côté de lui. Je vous en prie.
— Tout va bien ?, lança la femme.
— Écoutes moi la vieille...dans trente secondes...C'est pas un petit puits de rien du tout qui va me déstabiliser hein ! Qu'est-ce que vous voulez de moi ?
— Votre tour viendra jeune homme, nous nous occupons actuellement de votre amis sur la table, là-bas. En attendant je vous déconseille de nous mettre des bâtons dans les roues. Cela m'embêterait de devoir vous lâcher dans le puits.
La dame ricana doucement avant de retourner vers Bob qui gisait toujours sur sa table.
Dans la cellule de Grunlek et Théo, le nain avait pris les devants et testait la solidité de ses liens alors qu'il apercevait son compagnon paladin en pleine méditation. Ce dernier passa ses mains sur ses blessures pour tenter de les soigner du mieux qu'il pouvait mais il restait néanmoins trop faible que pour retrouver sa vitalité initiale.
Grunlek, après quelques tests, décida de passer à l'action dans une discrétion absolue.Le nain déploya son bouclier doucement. Celui-ci reposait sur l'attache de ses chaînes et il ne lui restait plus qu'à la forcer suffisamment pour se libérer une main.
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| © Sorina-Chan 2015, Aventures |
Les bruissements de chaîne attirèrent l'attention de Théo qui regarda son ami :
— Tu as trouvé une solution ?, chuchota-t-il.
Le nain ne répondit rien mais hocha très légèrement la tête avant que la vieille dame ne vienne s'arrête devant la lourde grille qui retenait les deux aventuriers prisonniers. Elle scruta l'obscurité pendant quelques secondes puis tourna les talons et retourna vers Bob et sa table :
— Je suis...Balthazar Octavius Barnabé... Pyromancien de la...Tour Rouge... Sérieux les gars je vais vous pourrir vos mères, balbutia Bob encore à moitié conscient
— Sûrement pas, arrêta la vieille femme en venant poser ses mains lourdement sur la table, vous n'allez sûrement pas nous atteindre avec quoi que ce soit mage... Voyez-vous ?, dit-elle en faisant le tour de Bob, deux des pieds de cette table sont bien plus fragiles qu'ils en ont l'air..., la vieille femme se retourna vers ses sbires, s'il vous rend la tâche difficile ou si vous n'arrivez pas à extraire les gemmes, faite basculer la table !
— Mais...quelles gemmes ?,relança Bob consterné par la situation.
— Inutile de trop vous en dire, nous savons très bien qui vous êtes...
Les yeux de Bob s’écarquillèrent alors que la femme quittait lentement la pièce. Un des sbires secoua légèrement la table en rigolant pour effrayer le mage et en effet, elle n'était vraiment pas stable. À tout moment le plan risquait de basculer et tomber dans un gouffre avec Bob.
Ce que les geôliers des aventuriers ne savaient pas, c'est qu'un plan s'échaffaudait lentement dans l'ombre...
— Tu as trouvé une solution ?, chuchota-t-il.
Le nain ne répondit rien mais hocha très légèrement la tête avant que la vieille dame ne vienne s'arrête devant la lourde grille qui retenait les deux aventuriers prisonniers. Elle scruta l'obscurité pendant quelques secondes puis tourna les talons et retourna vers Bob et sa table :
— Je suis...Balthazar Octavius Barnabé... Pyromancien de la...Tour Rouge... Sérieux les gars je vais vous pourrir vos mères, balbutia Bob encore à moitié conscient
— Sûrement pas, arrêta la vieille femme en venant poser ses mains lourdement sur la table, vous n'allez sûrement pas nous atteindre avec quoi que ce soit mage... Voyez-vous ?, dit-elle en faisant le tour de Bob, deux des pieds de cette table sont bien plus fragiles qu'ils en ont l'air..., la vieille femme se retourna vers ses sbires, s'il vous rend la tâche difficile ou si vous n'arrivez pas à extraire les gemmes, faite basculer la table !
— Mais...quelles gemmes ?,relança Bob consterné par la situation.
— Inutile de trop vous en dire, nous savons très bien qui vous êtes...
Les yeux de Bob s’écarquillèrent alors que la femme quittait lentement la pièce. Un des sbires secoua légèrement la table en rigolant pour effrayer le mage et en effet, elle n'était vraiment pas stable. À tout moment le plan risquait de basculer et tomber dans un gouffre avec Bob.
Ce que les geôliers des aventuriers ne savaient pas, c'est qu'un plan s'échaffaudait lentement dans l'ombre...
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